Louxor à l'aube (5 h du matin). Une montgolfière survole le site. Des bateaux-navette attendent pour faire traverser les touristes de la rive est du Nil vers la rive ouest où se trouvent les Vallées des Rois et des Reines.
Après la traversée du Nil, un trajet en bus à travers la campagne, nous emmène vers la Vallée des Rois.
La moisson est terminée. Le blé a été battu à l'aide d'une antique batteuse entraînée par un tracteur.
Avant de pénétrer dans la Vallée des Rois nous avons admiré les colosses de Memnon, isolés au milieu des cultures. Ils marquent l'emplacement de l'entrée du temple funéraire d'Aménophis III (1390-1352 av. J.C.). Ils mesurent 19,9 m de haut. Chacun est taillé dans un seul bloc de quartzite rouge.
La campagne entourant les colosses de Memnon. A l'arrière plan la montagne thébaine.
Peu de temps après nous arrivons à la Vallée des Rois. Je n'ai pu que photographier son entrée car les photos sont interdites dans les tombeaux. Cette interdiction a été prise afin de protéger des flashs les magnifiques peintures qui en ornent les murs.
Quittant la Vallée des Rois nous avons longé la Vallée des Nobles.
Nous sommes ensuite passés devant le Ramesséum : le temple funéraire de Ramsès II qui régna entre 1304 et 1213 av. J.C.
Puis nous avons atteint Deir El-Medineh, le village des artisans qui ont construit les tombes royales. Pendant leurs périodes de repos, ils avaient le droit de construire et de décorer leurs tombes sur la colline bordant le village. Nous avons pu les visiter. Bien que plus petites que celles des pharaons elles sont tout aussi magnifiquement décorées.
Tout près du village se trouvent, visible à l'arrière plan de cette photo, les vestiges d'un temple dédié à Hathor. Exceptionnellement nous avons été autorisés à prendre des photos à condition de ne pas utiliser de flash. Un petit garçon utilisait même une plaque de cuivre pour renvoyer la lumière solaire dans les salles. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au début du film "Le cinquième élément" (Aziz lumière !?!) ...
Les peintures murales sont très bien conservées.
Chapiteau très ouvragé d'une colonne du temple d'Hathor : c'est la marque de l'influence grecque durant le règne des Ptolémées (305 - 30 av. J.C.)
Dans le sanctuaire sud du temple on peut admirer cette pesée du cœur du défunt . (l'image ci-dessus est un panorama des photos qui suivent)
Le défunt est accueilli par deux Maât (déesse de l'ordre et de la justice).
Son cœur est pesé sous la surveillance d'Horus et d'Anubis : si le cœur pèse autant que la plume, c'est que le mort a vécu selon les règles de la morale et peut accéder à la vie éternelle. Si le cœur pèse plus lourd, il a vécu dans le mal : il sera avalé par la "Grande dévoreuse".
Thot à tête d'Ibis note le résultat de la pesée. L'héritier royal est assis derrière Ammout (la grande dévoreuse).
La scène se passe devant Osiris assis.
Hathor est la déesse de l'amour, de la beauté, de la musique, de la maternité et de la joie.
Hathor et Osiris.
Le temple funéraire de la reine-pharaon Hatchepsout (1479 à 1457 av. J.C.) à Deir El-Bahari est le dernier temple que nous avons visité sur la rive ouest du Nil près de Louxor.
Ce temple comporte trois niveaux reliés par des rampes et a été creusé en partie dans la montagne.
Dans le mythe osirien Horus (Faucon céleste) est le fils d'Osiris et d'Isis. Il garde ici la rampe d'accès au temple d'Hatchepsout.
La déesse Hathor nourrissant la reine-pharaon Hatchepsout en présence du dieu Amon. Cette figure la filiation divine de la reine Hatchepsout (chapelle dédiée à Hathor deuxième niveau).
Ici la déesse Hathor lèche la main du roi (cour de la chapelle dédiée à Hathor).
Touthmôsis III offrant du vin à Sokaris, une divinité funéraire (chapelle d'Anubis).
Anubis, dieu funéraire (chapelle d'Anubis).
Le dieu Amon devant une table d'offrandes (chapelle d'Anubis).
Une représentation d'Horus (chapelle d'Anubis).
Colosse osiriaque en calcaire représentant Hatchepsout (terrasse supérieure).
Vestige d'un pilier avec hiéroglyphes bien conservés représentant un génie du Nil (terrasse supérieure).
Détails de hiéroglyphes peints au pied d'une niche dans la troisième cour du niveau supérieur.
Cette porte permet d'accéder au sanctuaire d'Amon creusé dans la roche.
Nous avons quitté le site pour rejoindre notre bateau. Cette journée bien remplie s'est terminée par un coucher de soleil sur le Nil.
